Arthroscanner de l’épaule

Arthroscanner
de l’épaule

Fiche d'information Arthroscanner Radiologie Dunkerque

Vous devez passer un arthroscanner

Madame, Monsieur,

Votre médecin vous a proposé un examen radioscanographique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser.
Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites.
Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses.
Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie.
N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites.

Le scanner utilise des rayons X

En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché radiographique simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion.

Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.


De quoi s’agit-il ?

Cet examen consiste à injecter à l’aide d’une aiguille un liquide iodé à l’intérieur d’une articulation. Des clichés radiographiques et un scanner permettent ensuite d’étudier le contenu de l’articulation.

Le déroulement de l’examen

L’examen se fait en position allongée.
Après anesthésie locale à la crème EMLA, la peau est d’abord désinfectée.
La piqûre est un moment un peu désagréable de l’examen. L’injection du liquide iodé dans l’articulation ne provoque tout au plus que des douleurs modérées et très passagères. Après avoir retiré l’aiguille, votre articulation sera placée dans différentes positions et on prendra plusieurs clichés.
L’arthrographie peut être complétée immédiatement par un scanner de l’articulation. Ceci ne nécessitera pas de deuxième piqûre.

Quelles complications pourraient survenir pendant l’examen?

Il est rarissime qu’un liquide iodé injecté dans une articulation déclenche des réactions allergiques. De plus, celles-ci sont le plus souvent sans conséquence.


Quelles complications pourraient survenir après l’examen ?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Nous prenons, bien entendu, toutes les précautions nécessaires pour l’éviter. Des douleurs, un gonflement de l’articulation, de la fièvre dans les jours suivant l’examen doivent vous alerter. Il faut alors nous appeler sans délai, car il peut être urgent de vous donner un traitement.

Résultats :

Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées plus en détail par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais.

Ce que vous devez faire

Avant l’examen répondez attentivement aux questions suivantes :

Avez-vous des risques particuliers de saigner ?

Avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés (du nez par exemple) ?
oui / non

Prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardegic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ?
oui / non
Dans ce cas, il sera nécessaire d’arrêter ce traitement avant l’examen : nous vous préciserons combien de temps.

Etes-vous allergique ?
à certains médicaments ou pommades, ou êtes-vous asthmatique ?
oui / non

Avez-vous mal toléré un examen radiologique ?
oui / non

Avez-vous eu récemment une infection (fièvre, mal de gorge) ou des soins dentaires ?
oui / non

Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ?
oui / non

D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse.
Apportez le jour de l’examen :
– la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….)
– tous vos résultats d’analyses de sang,
– le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM …)
– la liste écrite des médicaments que vous prenez.

Avant de vous rendre à l’examen :

Il est recommandé de bien se laver la peau, à l’endroit de l’articulation, avec un savon liquide désinfectant par exemple. Mais surtout il ne faut pas raser la peau.

Pour l’examen :

Le jour de l’examen, vous pouvez manger normalement.

Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction.

Après l’examen :

Limitez les mouvements de votre articulation durant les 24 heures suivantes pour éviter la survenue de douleurs ou d’un épanchement (gonflement).

Interrompez le sport et la kinésithérapie pendant 48 heures.

Si besoin, reprenez contact avec votre radiologiste en téléphonant au 03 28 28 10 22

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.

Moins de dose en scanner

Moins de dose en scanner

Approche « Lower dose by design »

Le bien-être des patients est primordial. C’est pour cette raison que GE Healthcare a adopté le concept « Lower Dose by Design », afin de centrer ses efforts sur l’innovation, la prise en charge des patients et le travail d’équipe. Cette approche, qui porte à la fois sur la recherche, la formation, la technologie et les méthodes cliniques, vise à aboutir à une qualité d’image diagnostique avec une dose optimale. Les technologies mises en œuvre permettent d’enregistrer et de surveiller la dose. Nous avons pour objectif de vous aider, aujourd’hui et demain, à offrir à vos patients des soins d’excellente qualité.

Optidose

La technologie Optidose dote la chaîne d’imagerie de nouvelles capacités de réduction de la dose. Elle regroupe la collimation dynamique SmartTrack*, qui limite la pénombre et la surirradiation en acquisitions hélicoïdales, la modulation automatique de la dose en 3D, la modulation de la dose pour l’ECG, et la filtration du rayonnement pour les patients de toutes tailles.

 

ASiR*

L’acquisition à faible dose a déjà soulevé de nombreuses questions concernant la qualité diagnostique des images obtenues. Toutefois, notre technologie exclusive ASiR (Adaptive Statistical Iterative Reconstruction) a prouvé qu’elle permettait aux médecins de poser des diagnostics en toute confiance avec une dose réduite. Notre technologie de reconstruction itérative ASiR améliore la qualité des images obtenues, et son algorithme de reconstruction permet de réduire la valeur mA pour l’acquisition d’images de qualité diagnostique, et donc de diminuer la dose nécessaireASiR est également susceptible d’améliorer la détectabilité à faible contraste. Associée à SnapShot Pulse*, ASiR réduit encore davantage la dose lors des examens cardiaques.

Fiche d'information radiologie Scanner IRM Dunkerque

Veo*

Veo est notre toute dernière technologie de gestion de la dose. Cette application de reconstruction itérative , en alliant des algorithmes sophistiqués et des capacités de calcul avancées, augmente considérablement la qualité de l’image. L’algorithme de reconstruction Veo peut ainsi permettre de réduire les réglages mA ou kVp pour l’acquisition d’images de qualité diagnostique, et donc la dose de rayonnement nécessaireDe même, la reconstruction Veo peut améliorer la détectabilité à faible contraste et la résolution spatiale. Elle permet de réduire les artefacts de signal faible générés par les anatomies denses ou les implants métalliques. Grâce à cette technologie d’exception, vous pouvez réaliser des acquisitions à 1mSv ou moins et obtenir des images d’une extrême clarté.

Fonction Dose Check

La fonction Dose Check vous avertit lorsqu’un niveau de dose prédéfini va être dépassé. Un message avertit l’opérateur de la situation. L’opérateur peut soit changer de mode d’acquisition, soit ignorer l’avertissement. Tous les avertissements ignorés sont enregistrés afin de constituer un historique de suivi en vue d’une analyse postérieure. Pour en savoir plus sur la fonction Dose Check, téléchargez ces documents :

Lettre d’introduction de Dose Check
Lettre au nouvel utilisateur de Dose Check
Présentation générale de Dose Check
FAQ sur Dose Check

Dose Watch*

Solution de gestion de la dose DoseWatch de GE Healthcare.

À partir des données acquises par les systèmes d’imagerie, DoseWatch assure la collecte, le suivi, le compte-rendu et la surveillance de la dose de rayonnement administrée aux patients au cours d’un examen et présente ces données de manière structurée. Capable de prendre en charge des données relevant de diverses modalités et de systèmes de différents fabricants, elle peut s’intégrer à n’importe quel programme d’imagerie.

Pour en savoir plus…

1. En milieu clinique, la réduction de la dose de rayonnement CT reçue par le patient liée à l’utilisation d’ASiR et de Veo varie en fonction de la procédure clinique réalisée, de la taille du patient, de l’emplacement de la structure anatomique et des méthodes employées par l’établissement. Il est recommandé de consulter un radiologue et un physicien médical afin de déterminer la dose à administrer pour obtenir des images de qualité diagnostique pour une procédure médicale donnée.

2. Le réel degré d’amélioration de la détectabilité à faible contraste, de la résolution spatiale, et de la réduction des artefacts de signal faible peut varier en milieu clinique. Consultez un radiologue et un physicien pour plus d’informations.

Biopsie thoracique

Ponction biopsie pulmonaire sous contrôle scanner

Fiche d'information biopsie thoracique Dunkerque

Vous allez avoir une Ponction-biopsie trans-thoracique sous guidage scanner

Madame, Monsieur,
Votre médecin vous a proposé un examen en radiologie. Elle sera pratiquée avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser.
Une information vous est fournie sur le déroulement de l’intervention et de ses suites.
Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cette intervention pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin.
Toutefois, il se peut que cet intervention ne donne pas toutes les réponses.
Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie.
N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites.

Le scanner utilise des rayons X

En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion.

Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. 

De quoi s’agit-il ?

Une ponction-biopsie thoracique consiste à faire une piqûre entre les côtes pour réaliser un ou plusieurs prélèvements.

Ces prélèvements seront analysés au microscope par un médecin anatomopathologiste.

Cette ponction-biopsie peut, dans la majorité des cas, permettre de connaître la nature de l’image sur laquelle nous nous interrogeons tout en évitant une opération.

Pourquoi faire cette ponction dans le service de scanner ?

Nous utiliserons pour nous guider et pour rendre le geste plus sûr, le scanner.

Cette technique permet de bien repérer les organes, de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet.

Il faut savoir que si cette technique utilise des rayons X, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée.

Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement: c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.

Le déroulement de l’examen

Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications.
Vous devez rester immobile pendant l’ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande.
La ponction-biopsie comprend trois étapes principales :

1) le repérage de l’organe ou de la lésion grâce au scanner,

2) l’anesthésie locale au niveau du point de ponction. Elle provoquera une petite douleur de courte durée.

3) la traversée de la plèvre (enveloppe autour du poumon) est un peu désagréable.

Après cela, vous n’aurez plus que des sensations de pression sur la peau.
Plusieurs types d’aiguilles peuvent être utilisés selon la nature et la profondeur du prélèvement à effectuer, mais il s’agira toujours d’aiguilles à usage unique pour éviter d’éventuelles transmissions d’infections.
Les aiguilles automatiques font souvent un petit déclic au moment du prélèvement. Il sera parfois nécessaire de faire plusieurs prélèvements.
Si cela était nécessaire, un calmant vous sera proposé.
La durée de la ponction est variable en fonction du mode de guidage et de la complexité de l’intervention, allant de 20 mn à une heure.

Quelles complications peuvent survenir pendant et après la ponction ?

Pendant ou après une ponction du thorax, de l’air peut passer dans la plèvre (entre la paroi et le poumon), entraînant une douleur du dos et de l’épaule, et une gène à la respiration. Ces signes disparaissent le plus souvent spontanément.

Exceptionnellement ils conduisent à placer un petit tuyau (drain) pour évacuer l’air. Cette complication est systématiquement recherchée par une radio des poumons quelques heures après la ponction.

Certaines personnes peuvent cracher un peu de sang de façon transitoire. Une respiration calme et régulière aide à minimiser ce phénomène. Il est exceptionnel qu’une blessure d’un vaisseau soit à l’origine d’une hémorragie nécessitant une transfusion de sang, de dérivés sanguins, ou une intervention pour arrêter le saignement.

L’entrée d’air dans les vaisseaux et la migration de cet air vers le cerveau (embolie gazeuse) sont tout à fait exceptionnelles. Pour l’éviter, écoutez attentivement les consignes du médecin lorsqu’il vous demande d’arrêter de respirer et d’éviter de tousser pendant la ponction.

Une complication conduisant au décès est rarissime. En pratique : prévenez-nous à la moindre gène respiratoire, en cas de douleur persistante ou de signes anormaux tels fièvre, frissons, vertiges.

Quand les résultats seront-ils disponibles ?

Une rapide analyse permettra de dire si les prélèvements ont bien rapporté suffisamment de matériel.

L’analyse plus complète prendra plusieurs jours. Les résultats seront alors adressés dans les meilleurs délais à votre médecin qui pourra vous les commenter.

Parfois le radiologue qui a effectué le prélèvement vous proposera de le revoir pour vérifier l’absence de complication et vous communiquer les résultats.

Que va-t-il se passer après la ponction ?   

Vous serez surveillé attentivement par le personnel soignant. On vous indiquera si vous devrez rester allongé et pendant combien de temps.

La durée pendant laquelle vous devrez rester en radiologie ou dans l’établissement dépend du type de ponction.

Ce que vous devez faire

Avant l’examen répondez attentivement aux questions suivantes :

Avez-vous des risques particuliers de saigner ?

– Avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés (du nez par exemple ?)
oui           non

– Prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardégic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ?
oui           non

Dans ce cas, il sera nécessaire d’arrêter ces médicaments avant l’examen ; nous vous préciserons combien de temps.

Etes-vous allergique ?

– à certains médicaments ou pommades, ou êtes-vous asthmatique ?           oui           non

– avez-vous mal toléré un examen radiologique ?                                         oui           non

Etes-vous atteint d’une des maladies suivantes ?
(il pourrait y avoir une incompatibilité entre ces maladies et un médicament que nous utilisons parfois)

– avez-vous un glaucome (maladie de l’œil) ?                                               oui           non

– avez-vous une maladie de la prostate (hypertrophie bénigne) ?                    oui           non

Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ?                 oui           non

D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse.


Les examens de sang que vous devez faire avant l’intervention :

Avant l’examen, on vous demandera de faire des analyses médicales pour vérifier que votre sang coagule bien.

Apportez le jour de l’examen :

1)       la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….)

2)       les résultats du laboratoire concernant la coagulation

3)       le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM…)

4)       la liste écrite des médicaments que vous prenez.

Pour l’examen

A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demander d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements.

 Vous ne mangerez pas, ne fumerez pas et ne boirez pas pendant 3 heures avant l’examen.

Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction.

Après votre retour à domicile

Vous ne devez pas conduire pendant les 24 premières heures, éviter les exercices physiques intenses dans les 48 heures suivantes et vous organiser pour, en cas de problème, pouvoir rejoindre rapidement l’établissement.

En cas de douleurs persistantes ou de signes anormaux (fièvre, frissons, vertiges…),

il est important de contacter immédiatement votre médecin ou notre équipe au n° de téléphone suivant : 03 28 28 10 22.

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu.

N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.

Macrobiopsie sous IRM

MACROBIOPSIE SOUS IRM

Procédure de repérage sous I.R.M. Macrobiopsie MR

Fiche d'information Infiltration Dunkerque

De quoi s’agit-il ?

 

La macrobiopsie par est une méthode de prélèvement de tissu qui présente de nombreux avantages. La technologie de base du système utilise le vide (aspiration par dépression) et une aiguille creuse de 3 mm munie d’un petit couteau cylindrique rotatif. Ce système ne nécessite qu’une seule ponction, car l’aiguille coulisse dans un guide, il est ainsi possible de prélever sans interruption un nombre suffisant d’échantillons de tissus de la zone concernée et des zones adjacentes. Ceci permet un diagnostic fiable. Le geste est pratiqué en consultation externe et sans suture et ne laisse habituellement aucune cicatrice plusieurs semaines après l’intervention. il peut être pratiqué avec un repérage échographique ou radiographique « stéréotaxie ».

l’examen se fait en position allongée sur le ventre lorsque le repérage est réalisé sous contrôle I.R.M..

La macrobiopsie est précédée par une consultation de faisabilité, d’éligibilité et d’information en conformité avec les protocoles des différents établissements et de l’arrêté du 1er avril 2004.

Le déroulement de l’examen (procédure de repérage IRM Macrobiopsie MR)

Après avoir signalé votre arrivée à l’accueil, vous serez dirigée vers la salle d’attente. L’équipe médico-technique s’efforce de limiter l’attente en apportant un soin particulier au respect des horaires. Toutefois, il existe des imprévus qui peuvent désorganiser le planning et prolonger l’attente. Une manipulatrice de radiologie recueille la lettre du médecin et vos examens radiologiques mammaires. Elle vous explique le déroulement de l’examen.

Ensuite, vous entrez dans la salle d’IRM. Vous serez allongée sur le ventre, torse nu. Le radiologue et la manipulatrice travaillent autour de la table d’examen. Une IRM de la zone anormale est réalisée pour retrouver l’anomalie et déterminer l’endroit précis par lequel il faut introduire l’aiguille ; vous ne devez alors plus bouger jusqu’à la fin des prélèvements, soit pendant 10 à 15 minutes.

Le radiologue réalise une anesthésie locale qui agit en quelques secondes et pendant plus de 45 minutes. Vous ne ressentirez aucune douleur pendant l’examen. Toutefois, on peut parfois ressentir une sensation de succion désagréable. Une petite incision de quelques millimètres est nécessaire pour introduire l’aiguille. L’aiguille est introduite jusqu’à l’anomalie (à une profondeur calculée par ordinateur grâce aux IRM réalisées après l’installation sur l’appareil). Plusieurs prélèvements successifs (indolores) sont alors réalisés. L’aiguille reste en place, mais tourne sur son axe. Les prélèvements sont aspirés à l’intérieur de l’aiguille, puis extraits pour être transmis au laboratoire. Une IRM du sein est réalisée à la fin des prélèvements. En fin de procédure, le radiologue pourra positionner sur le site de la biopsie un marqueur métallique de 1mm (clip), non-palpable, visible en mammographie, échographie et IRM qui servira de repère pour le futur. Conformément au code de la Santé Publique, le radiologue vous remettra une carte d’identification qui permet la traçabilité des dispositifs médicaux implantables (Fiche de traçabilité dans le Passeport Mammotome).

Souvent, une IRM est ensuite réalisée sur le sein porteur du clip avant de mettre en place un pansement. Il n’est pas nécessaire de recoudre l’incision.

Le pansement doit être gardé pendant quelques jours sans être mouillé. Par-dessus celui-ci, un pansement compressif est posé: il permet de diminuer les risques d’hématome. Un médicament antidouleur (antalgique), en gélule, vous est prescrit pour 24 à 48 heures, mais il ne faudra pas prendre d’aspirine.

On peut également appliquer de la glace pour réduire la douleur, mais la glace ne doit jamais être directement au contact de la peau.

Quelles complications pourraient survenir pendant l’examen?

Il est fréquent que la biopsie provoque un hématome celui-ci est sans conséquences.

Une sensation de malaise peut parfois survenir il est important de le signaler immédiatement.

Il est possible de mener une vie normale juste après la biopsie (en évitant les efforts exceptionnels avec le bras du côté du prélèvement). La macrobiopsie du sein guidée avec le système Mammotome® (nom commercial) dure en moyenne moins d’une heure depuis l’entrée dans la salle jusqu’à la sortie. Il faut toutefois compter environ deux heures de présence à la clinique.

Quelles complications pourraient survenir après l’examen ?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.

Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Nous prenons, bien entendu, toutes les précautions nécessaires pour l’éviter.

Résultats:

Un commentaire oral et écrit vous sera donné juste après la procédure, le radiologue ne peut pas donner immédiatement le résultat de la biopsie car les prélèvements doivent être analysés en laboratoire. Cela demande généralement quelques jours. Le compte rendu ainsi que celui du laboratoire sont adressés aux médecins de votre choix dans les jours qui suivent la biopsie. Il est important que vous conserviez soigneusement les comptes rendus: ceux-ci seront utiles lors des prochains examens radiologiques.

Vous serez convoquée pour une consultation une semaine plus tard où les résultats anatomopathologiques vous seront communiqués et expliqués ainsi que la conduite à tenir ultérieure: simple contrôle radiologique après quelques semaines ou surveillance régulière des anomalies ou intervention chirurgicale et les modalités de surveillance.

Une consultation devra être programmée avec le médecin prescripteur, il pourra commenter les résultats de ces examens et indiquera la suite à donner en fonction de l’avis donné par un groupe de médecins acteurs de toutes les disciplines concernées (chirurgien, spécialiste du sein, oncologue médical, radiothérapeute, radiologue, anatomo-pathologiste, psycho-oncologue), conformément aux données actuelles de traitement des maladies du sein « le comité de coordination en cancérologie ». Dans certains cas une consultation avec un psychologue de l’équipe pourra vous être proposée.

Ce que vous devez faire :

Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes :

Avez-vous des risques particuliers de saigner ?

Avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés (du nez par exemple) ?

oui / non

Prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardegic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ?

oui / non

Dans ce cas, il sera nécessaire d’arrêter ce traitement avant l’examen : nous vous préciserons combien de temps.

D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse.

Apportez le jour de l’examen :

La demande de votre médecin (ordonnance, lettre….)

Tous vos résultats d’analyses de sang, de prélèvements mammaires antérieurs

Le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM …)

La liste écrite des médicaments que vous prenez.

Avant de vous rendre à l’examen :

Il est recommandé de bien se laver la peau, avec un savon liquide désinfectant par exemple.

Pour l’examen :

L’examen s’effectue en ambulatoire, c’est-à-dire sans hospitalisation. Aucune préparation n’est nécessaire avant le jour de l’examen. Le jour de l’examen, il est demandé de ne pas appliquer de produits cosmétiques sur la peau (crème, lait de toilette, parfum, talc) et de ne pas mettre de bijoux et de porter un chemisier ou gilet confortable avec un boutonnage avant.

Il n’est pas utile d’être à jeun.

Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la macrobiopsie.

Après l’examen :

La peau peut prendre une coloration bleutée (ecchymose) au niveau du point de piqûre, mais ceci est sans conséquence. Limitez les mouvements de votre bras et laissez le pansement compressif. Vous devrez dormir les trois premiers jours avec un soutien-gorge afin d’éviter la survenue d’un hématome. Pendant les 2 ou 3 jours suivant le prélèvement, vous surveillerez l’apparition éventuelle d’une boule dure et douloureuse dans le sein, ce qui peut correspondre à un hématome ou un abcès. Ceci est rare, mais si cela arrive, vous devez contacter le radiologue ou votre médecin traitant.

Un certificat de présence peut être délivré mais, sauf exception, il n’est pas nécessaire de prévoir un arrêt de travail.

Vous ne devez pas hésiter à poser toutes les questions qui vous préoccupent à l’équipe médicale.

En résumé:

L’examen est réalisé en consultation externe (sans hospitalisation)

Vous êtes allongée pendant le prélèvement

Non douloureux l’examen est réalisé sous anesthésie locale

Le prélèvement s’effectue à travers une petite incision et n’occasionne aucun dommage esthétique (pas de suture, simple pansement)

Les résultats sont fiables

Ponction hépatique sous scanner

Ponction hépatique sous scanner

Fiche d'information Biopsie Dunkerque

Vous allez avoir une Ponction-biopsie abdominale au scanner

Madame, Monsieur,
Votre médecin vous a proposé un examen en radiologie. Elle sera pratiquée avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser.
Une information vous est fournie sur le déroulement de l’intervention et de ses suites.
Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cette intervention pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin.
Toutefois, il se peut que cet intervention ne donne pas toutes les réponses.
Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie.
N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites.

Le scanner utilise des rayons X

En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion.

Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. 

De quoi s’agit-il ?

Une ponction-biopsie abdominale consiste à faire une piqûre dans le ventre pour réaliser un ou plusieurs prélèvements.

Ces prélèvements seront analysés au microscope par un médecin anatomo pathologiste.

Cette ponction-biopsie peut, dans la majorité des cas, permettre de connaître la nature de l’image sur laquelle nous nous interrogeons tout en évitant une opération.

Pourquoi faire cette ponction dans le service de scanner ?

Nous utiliserons pour nous guider et pour rendre le geste plus sûr, le scanner. Cette technique permet de bien repérer les organes,

de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet.

Il faut savoir que si cette technique utilise des rayons X, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées

et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée.

Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement: c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.

Le déroulement de l’examen

Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications.
Vous devez rester immobile pendant l’ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande.
La ponction-biopsie comprend trois étapes principales :

1) le repérage de l’organe ou de la lésion grâce au scanner,

2) l’anesthésie locale au niveau du point de ponction. Elle provoquera une petite douleur de courte durée.

3) l’introduction de l’aiguille et la ponction-biopsie. Le premier passage de l’aiguille en profondeur peut être un peu désagréable.

Après cela, vous n’aurez plus que des sensations de pression sur la peau.
Plusieurs types d’aiguilles peuvent être utilisés selon la nature et la profondeur du prélèvement à effectuer, mais il s’agira toujours d’aiguilles à usage unique pour éviter d’éventuelles transmissions d’infections.
Les aiguilles automatiques font souvent un petit déclic au moment du prélèvement. Il sera parfois nécessaire de faire plusieurs prélèvements.
Si cela était nécessaire, un calmant vous sera proposé.
Le temps nécessaire pour effectuer la ponction est variable avec le mode de guidage et la difficulté du geste, mais il ne dépasse généralement pas 3 minutes.

Quelles complications peuvent survenir pendant et après la ponction ?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.

Des douleurs abdominales peuvent apparaître après la ponction ; elles sont le plus souvent transitoires et calmées par les médicaments.

Une douleur à l’épaule droite peut survenir dans le quart d’heure qui suit une ponction du foie, vous la signalerez aussitôt à l’équipe médicale,

généralement elle sera rapidement soulagée par des médicaments.

La blessure de la paroi du tube digestif peut exceptionnellement rendre nécessaire une intervention chirurgicale.

Les urines peuvent être teintées de sang, après une biopsie du rein, cette hémorragie est passagère.

Très rarement une hémorragie nécessitera une transfusion de sang, de dérivés sanguins, ou une intervention ;

les décès après une simple ponction sont tout à fait exceptionnels.

Ce que vous devez faire

Avant l’examen répondez attentivement aux questions suivantes :

Avez-vous des risques particuliers de saigner ?

– Avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés (du nez par exemple ?)
oui           non

– Prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardégic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ?
oui           non

Dans ce cas, il sera nécessaire d’arrêter ces médicaments avant l’examen ; nous vous préciserons combien de temps.

Etes-vous allergique ?

– à certains médicaments ou pommades, ou êtes-vous asthmatique ?           oui           non

– avez-vous mal toléré un examen radiologique ?                                         oui           non

Etes-vous atteint d’une des maladies suivantes ?
(il pourrait y avoir une incompatibilité entre ces maladies et un médicament que nous utilisons parfois)

– avez-vous un glaucome (maladie de l’œil) ?                                               oui           non

– avez-vous une maladie de la prostate (hypertrophie bénigne) ?                    oui           non

Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ?                 oui           non

D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse.

Les examens de sang que vous devez faire avant l’intervention :

Avant l’examen, on vous demandera de faire des analyses médicales pour vérifier que votre sang coagule bien.

Apportez le jour de l’examen :

1)       la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….)

2)       les résultats du laboratoire concernant la coagulation

3)       le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM…)

4)       la liste écrite des médicaments que vous prenez.

Que va-t-il se passer après la ponction ?          

Vous serez surveillé attentivement par le personnel soignant. On vous indiquera si vous devrez rester allongé et pendant combien de temps.

La durée pendant laquelle vous devrez rester en radiologie ou dans l’établissement dépend du type de ponction.

Pour l’examen

A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demander d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements.

 Vous ne mangerez pas, ne fumerez pas et ne boirez pas pendant 3 heures avant l’examen.

Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction.

Après votre retour à domicile

Vous ne devez pas conduire pendant les 24 premières heures, éviter les exercices physiques intenses dans les 48 heures suivantes et vous organiser pour, en cas de problème, pouvoir rejoindre rapidement l’établissement.

En cas de douleurs persistantes ou de signes anormaux (fièvre, frissons, vertiges…),

il est important de contacter immédiatement votre médecin ou notre équipe au n° de téléphone suivant : 03 28 28 10 22.

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu.

N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.

Infiltration

Infiltration

Infiltration lombaire sous contrôle scanner

Fiche d'information Infiltration lombaire Dunkerque

Vous allez avoir une infiltration foraminale ou épidurale de cortisoniques

Madame, Monsieur,

Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Elle sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser.
Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites.
Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses.
Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie.
N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites.

Le scanner utilise des rayons X

En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché radiographique simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion.

Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.


De quoi s’agit-il ?

L’infiltration foraminale ou épidurale consiste à injecter un médicament anti-inflammatoire à base de cristaux de cortisone directement au contact du nerf dont l’irritation est responsable de votre douleur.

L’injection est effectuée à l’endroit où le nerf sort de la colonne vertébrale, c’est-à-dire dans un canal (ou foramen) situé entre deux vertèbres.

Le déroulement de l’examen

Pendant l’infiltration, suivez bien les recommandations du médecin et du technicien.

Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications.

Vous êtes installé à plat ventre sur le scanner.

Après une désinfection très soigneuse de la peau, le médecin procède sous contrôle scanner (télévision), à la mise en place d’une aiguille à proximité du nerf.

Une faible quantité de produit de contraste iodé peut être injectée pour vérifier la bonne position de l’extrémité de l’aiguille, puis le médicament est injecté.

Quelques images radiologiques seront prises durant les différentes phases de l’examen.

Quels sont les bénéfices et limites de l’infiltration ?

Cette infiltration peut diminuer votre douleur, mais le résultat n’est pas constant.


Quelles sont les complications liées à l’infiltration ?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.

Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Toutes les précautions nécessaires sont prises pour l’éviter.

Pourquoi faire cette ponction dans le service de scanner ?

Le geste sera effectué par guidage scanner. Cette technique permet de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet.

Résultats :

Un repos allongé le jour de l’infiltration et, si possible, le lendemain, est conseillé pour une meilleure efficacité de l’infiltration. L’amélioration se manifeste en général 48 h après l’infiltration.

Ce que vous devez faire

L’infiltration foraminale se fait en ambulatoire : elle ne nécessite donc pas d’hospitalisation.

Avant l’examen répondez attentivement aux questions suivantes :

Avez-vous des risques particuliers de saigner ?

Avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés (du nez par exemple) ?
oui / non

Prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardegic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ?
oui / non
Dans ce cas, il sera nécessaire d’arrêter ce traitement avant l’examen : nous vous préciserons combien de temps.

Etes-vous allergique ?
à certains médicaments ou pommades, ou êtes-vous asthmatique ?
oui / non

Avez-vous mal toléré un examen radiologique ?
oui / non

Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ?
oui / non

D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse.
Apportez le jour de l’examen :
– la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….)
– les résultats des examens de laboratoire qui vous auraient été demandés
– le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM …)
– la liste écrite des médicaments que vous prenez.
-les médicaments qui vous ont été prescrits lors de la consultation préalable

Avant de vous rendre à l’examen :

Il est recommandé de bien se laver la peau, à l’endroit de l’articulation, avec un savon liquide désinfectant par exemple. Mais surtout il ne faut pas raser la peau.


Pour l’infiltration :

A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demander d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements.

Venez de préférence accompagné. Il ne faut pas être à jeun.

Après votre retour à domicile : 

Un repos est conseillé pour une meilleure efficacité de l’infiltration dont l’effet ne se manifestera qu’après quelques jours. 

En cas de fièvre ou de douleur importante dans les jours suivant l’infiltration (possibles signes d’infection), il est important de contacter immédiatement votre médecin ou notre équipe au n° de téléphone suivant : 03 28 28 10 22

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.